J'ai fait la connaissance de Jeff Buckley...

    Ce weekend j'ai découvert Jeff Buckley, chanteur et guitariste américain. Oui je vous entends déjà: il serait temps, musicien majeur des années 90,  mort depuis 1997. J'avoue je l'ai manqué.  

 

      Je l'ai écouté très attentivement durant un road movie ce weekend, tout en regardant le ciel. Les nuages repeignent le ciel,     moi j'y dessine des visages, des formes...Road movie en Île de France. Pas de paysage à  regarder, juste le ciel et     le visage de Charlie. J'ai étudié, tripoté l'album, mémorisé les morceaux...Dream brothers, Lilac wine, Hallelujah...Corpus     christi...

 

    Sa voix opalescente, diaphane s'est distillée en moi comme une  coulée d'une énergie évanescente.

Quelques images d'une de ces ballades tranquilles, une trouée dans l'urbanité, une forêt chatoyante aux couleurs fauves...

A l'horizon, les dames de fer de la Défense veillent sur leur empire. Des colliers de phares rouges et blancs enlacent les artères qui s'essoufflent. Le C02 tue...

    Nous avons ensuite regardé un de ses concerts à Chicago. Il était beau, Jeff. Fils de Tim Buckley, guitariste, lui même mort à 28 ans d'une overdose...

Jeff est mort à l'âge de trente ans d'un accident très con. Il nageait quand un bateau est passé, la vague qui s'en est suivie l'a emporté...Et il n'a eu le temps de faire qu' un seul album "Grâce".

   Il a rejoint tous ces artistes morts prématurément et est devenu  un mythe.  Il a quelque chose de Jim Morrison, dont je     suis une inconditionnelle.   Je vous invite à écouter l'album complet, des "pépites" de grâce...