Pour ceux qui n'ont pas pu venir ...

Après vous avoir convié à  l'exposition du Collectif des Arts 9ème/18ème, dans un lieu assez exceptionnel, le Lycée Jacques Decour,  je vous livre mes impressions sur cet évènement auquel j'ai participé. En premier lieu, je remercie les organisateurs,  très disponibles, très présents, qui ont  assuré une logistique efficace et un climat très convivial. La rencontre avec les autres artistes a été très chaleureuse et pour moi, source d'enrichissement  dans la découverte de démarches créatives nouvelles.

Le premier soir, le vernissage a eu lieu en présence du Maire du 9ème et du proviseur du Lycée. L'ouverture d'un établissement scolaire  sur la Cité et la mise en valeur du lieu par cette manifestation peut être source  de valorisation pour les artistes mais aussi le quartier, les habitants, les élèves, l'équipe éducative. Dans cette perspective, ce partenariat qui, je crois, se renouvèle depuis trois ans, témoigne de la qualité du "vivre ensemble ", porté par l'énergie des organisateurs et des partenaires. Me voilà donc le premier jour, dans cette cour d'honneur, inondée d'une lumière matinale, en retrait de l'agitation urbaine.  Tranquille, sirotant un café, en compagnie des autres exposants. La quiétude du lieu m'a permis de me laisser portée, au fil du temps, laissant  circuler mes pensées, mes émotions.  Je vis ces moments comme des points de suspension, un recentrage sur mon travail, une ouverture sur d'autres perspectives créatives, un élan à poursuivre ma recherche. J'ai donc passé ces trois jours  dans la galerie de cette cour d'honneur, face au jardin.

La diversité des oeuvres ( peintures, sculptures, installations, photographies... ) ont souligné la pluralité des univers artistiques. Je vous en donne un aperçu à travers mes coups de coeur.

L'artiste qui m'a le plus intéressée est Kim Lan NGUYÊN THI, une jeune scénographe, plasticienne, photographe. Une salle, le petit parloir lui était presque entièrement  consacré. Son travail m'a fait écho, en lien avec sa démarche artistique. Différentes installations:  un photomaton itinérant, un peu spécial ( j'aimerai  le rencontrer sur mon passage), qui questionne la notion d'identité; des audio-vidéos  sur l'émotion suscitée par l'urgence; trois horloges, Dakar, Paris, Téhéran, qui indiquent l'heure de nos codes sociaux normatifs (et sur lequels on règle sa propre horloge interne); des photos de visages au centre de cadres dentelés, créant une unité  entre les portraits et leur habitacle.

 
Il m'est difficile de vous rendre compte de sa démarche, au risque d'en donner une version inachevée. Je vous invite à en savoir plus en allant sur son site: www.kimlannguyenthi.com

Un photographe  rend compte de son voyage en Inde.  Des portraits, des paysages, des compositions de couleurs et de lumière, des émotions dans l'aube bleutée. Des situations prises sur le vif, une immersion  tout en couleurs, en regards.Pour vous y rendre, suivez le lien: www.markphoto.fr

Une artiste,  Stéphanie Wezemael, met en scène des figurines de fil de fer et de papier, des personnages qui marchent au vent, dans une légèreté gracile:

Une sculptrice de femmes flûtistes, élancées vers le ciel...                    

Une autre sculptrice dont les oeuvres japonisent, tout en zénitude...      

Brigitte Chemier dont vous pouvez découvrir les peintures et lui donner vos impressions sur son site:www.brigitte-chemier.book.fr

Ce ne sont que les fragments de cette exposition dont vous pourrez retrouver l'ensemble sur une vidéo en préparation, dont je vous indiquerai le lien ultérieurement. Quand à mes oeuvres vous les retrouvez sur ce blog, sur mon album peinture

Et pour finir, une image  insolite, offerte  par une grande initiée des lieux, Danièle, une photo prise dans la chapelle du Lycée Jacques Decour: derrière un vitrail, le dôme du Sacré-coeur...

Je remercie les visiteurs dont j'ai  eu le plaisir, pour certains,  de les rencontrer, pour d'autres de lire leurs mots. Et le cheminement pictural se poursuit...

LN