Poésie du Vendredi en attendant le retour de Mijoty...
L'étoile a pleuré rose...
L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.
Arthur RIMBAUD
Depuis quelque temps j'ai pris la décision d'apprendre par coeur des poèmes, comme quand j'étais à l'école primaire. Quel est l'intérêt me direz-vous? J'ai l'idée, qui repose sur rien de scientitfique, que je dois entretenir ma mémoire. Peut être que cela retardera l'alzheimer...
J'ai parfois tellement de trucs dans la tête que cela se bouscule. Mémoriser un poème m'oblige à faire de la place, à me concentrer sur une seule chose.
Alors j'ai appris le poème de Rimbaud. Il est si court... Eh bien pas si facile que ça à retenir : les sonorités sont déroutantes, la musicalité si épurée.
"La nudité des fleurs " d'Apollinaire, beaucoup plus long, s'est plus facilement ancré dans ma caboche. Dans ma poche, le poème écrit sur un feuillet, m'accompagne dans tous mes déplacements. Dans le métro, le bus, ou en marchant, mes lèvres récitent, en murmures les sonorités musicales des poètes.
Essayez...vous allez voir comme cela détend et permet d'échapper à la surchauffe de monde et de bruit, dans nos espaces urbains.
Bon Vendredi de poésie...
LN