15 avril 2013
Poésie du Lundi...
Brindilles d'aurore
La dentelle crépusculaire s'effiloche sur le ruban du dimanche.
Tête bêche, dans la fente de leurs yeux,
le reflet doré du couchant surligne le regard.
L'aube blanche submerge mon corps endormi.
Les pensées jaunes s'ouvrent,
Le lierre court sur l'ombre noire du Lundi.
Le temps compté conte les mille et nuits
Shéhérazade a disparu.
LN
Publicité
Commentaires